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« ...il nous est habituel de flairer un livre pour en percevoir la discrète odeur de papier, d’encre et de colle, de le presser sur la joue ou de le porter à nos lèvres pour le remercier des émotions qu’il nous a données, de le mettre sous le bras, le fourrer dans la poche, le cacher sous la jupe, de le serrer entre les genoux , voire de le glisser sous les fesses en attendant de l’y reprendre, ou encore de l’emporter au lit et là, de l’ouvrir, le fourrager, le caresser, le peloter, de temps à autre y glisser un doigt et sentir, en tournant la page, le doux grain du papier. »

Hubert Nyssen